{"id":39,"date":"2018-09-15T09:47:45","date_gmt":"2018-09-15T07:47:45","guid":{"rendered":"http:\/\/lesnouveautes.fr\/?p=39"},"modified":"2019-01-16T13:39:03","modified_gmt":"2019-01-16T12:39:03","slug":"que-savez-vous-des-infections-nosocomiales","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/lesnouveautes.fr\/que-savez-vous-des-infections-nosocomiales\/","title":{"rendered":"Que savez-vous des infections nosocomiales ?"},"content":{"rendered":"\n

Les infections nosocomiales sont ces maladies que les patients risquent de contracter au sein d’un \u00e9tablissement de sant\u00e9 durant leur hospitalisation. Ces \u00ab microbes \u00bb peuvent provenir des patients eux-m\u00eames mais parfois via le personnel de sant\u00e9 ou des dispositifs m\u00e9dicaux. Le risque d\u00e9pend du profil du patient, les soins pratiqu\u00e9s mais aussi du niveau d’hygi\u00e8ne du patient et des lieux.<\/p>\n\n\n\n\n\n\n\n

Ces maladies contract\u00e9es \u00e0 l’h\u00f4pital<\/h2>\n\n\n\n
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Selon les chiffres officiels, ce sont 5 % des patients s\u00e9journant \u00e0 l’h\u00f4pital qui contracteront ces infections. Toujours selon les chiffres, le d\u00e9lai minimal entre une hospitalisation et la survenue d’une infection nosocomiale est de 48 h, ce qui veut dire qu’elle est absente lors de l’admission d’un patient mais peut se d\u00e9clarer au minimum 48 h apr\u00e8s. Dans le cas d’une plaie op\u00e9ratoire, l’infection peut se d\u00e9clarer 30 jours apr\u00e8s l’intervention, et en cas de mise en place d’un implant ou d’une proth\u00e8se, le d\u00e9lai peut parfois courir sur toute l’ann\u00e9e qui suit l’intervention.<\/p>\n\n\n\n

Les patients concern\u00e9s<\/h2>\n\n\n\n
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Comme dit pr\u00e9c\u00e9demment, environ 1 patient sur 20 est concern\u00e9, ce qui repr\u00e9sente \u00e0 peu pr\u00e8s 750 000 infections par an qui causeraient dans les 4 000 d\u00e9c\u00e8s en France. La pr\u00e9valence des patients infect\u00e9s d\u00e9pend de plusieurs facteurs. Ce peut \u00eatre en fonction du type d’\u00e9tablissement. Il a \u00e9t\u00e9 not\u00e9 que les centres de lutte contre le cancer sont les \u00e9tablissements les plus concern\u00e9s. Mais ce peut \u00eatre \u00e9galement par rapport au type de s\u00e9jour hospitalier. Les patients admis dans les services obst\u00e9triques et en r\u00e9animation, plus fragiles et plus vuln\u00e9rables, sont aussi plus concern\u00e9s. De m\u00eame, ceux qui s\u00e9journent plus longtemps risquent davantage de contracter des infections nosocomiales. Il est \u00e9tabli que ceux qui sont hospitalis\u00e9s entre 30 et 89 jours ont 15 fois plus d’infections que ceux qui n’y restent qu’entre 2 \u00e0 7 jours. Le profil du patient entre en jeu \u00e9galement, car les patients \u00e2g\u00e9s de plus 65 ans, les tout-petits, ceux qui ont une maladie tr\u00e8s grave, ceux qui ont subi une op\u00e9ration, les immunod\u00e9prim\u00e9s ou ceux qui sont expos\u00e9s \u00e0 un dispositif invasif tels que les cath\u00e9ter vasculaire et les sondes urinaires sont les plus touch\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n

L’origine des cas<\/h2>\n\n\n\n

Il existe de nombreuses bact\u00e9ries \u00e0 l’origine des infections nosocomiales mais les 3 principales germes sont le staphylococcus aureus, l’escherichia coli et le pseudomonas aeruginosas. Le staphylococcus aureus est pr\u00e9sent dans la muqueuse du nez, de la gorge et aussi sur le p\u00e9rin\u00e9e de 15 \u00e0 30 % des patients environ et cela dans 16 % des cas. Quant \u00e0 l’escherichia coli, pour 26 % des cas, il vit de fa\u00e7on naturelle dans les intestins de chaque individu, sain ou malade. Le pseudomonas aeruginosas, pour 8,4 % des cas, se d\u00e9veloppe dans les sols et dans les milieux humides tels que les tuyauteries et les robinets, etc. Pour les autres cas restants, les germes isol\u00e9s sont les streptocoques, les ent\u00e9robact\u00e9ries, ou plus rarement, les champignons, les virus ou encore les parasites. Malheureusement, plusieurs des bact\u00e9ries incrimin\u00e9es r\u00e9sistent aux antibiotiques.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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